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V. JUSTE REPARTITION DES RICHESSES



L'ASSAINISSEMENT DES FINANCES PUBLIQUES


Le Parti Socialiste entend poursuivre l'assainissement des finances publiques au départ des objectifs que le gouvernement s'est fixé dans le cadre du Pacte de stabilité qu'il a adressé aux autorités européennes en décembre 1998.

En effet, l'endettement excessif conduit à utiliser une part importante des budgets publics au paiement de la charge d'intérêt, ce qui conduit à un contre effet redistributif.

La poursuite de l'assainissement permettra d'amplifier les marges de manœuvre qui se dégageront au cours de la prochaine législature. Le Parti Socialiste entend qu'elles soient prioritairement utilisées pour faire face aux besoins cruciaux de la population, à savoir la politique de l'emploi, la pérennité de notre système de sécurité sociale, la modernisation de l'appareil de l'Etat, notamment en faveur de la Justice et la mobilité.

La sécurité sociale, confrontée aux modifications démographiques et technologiques, doit disposer d'un financement alternatif adapté. Celui-ci doit prendre en compte et compenser les réductions des cotisations sociales octroyées.


LA FISCALITÉ

Le Parti Socialiste réaffirme la fonction essentielle de l'impôt :

ASSURE LE FINANCEMENT DES SERVICES PUBLICS ET DES BESOINS COLLECTIFS
OUTIL EFFICACE CONTRIBUANT AU DEVELOPPEMENT DE L'EMPLOI
PARTICIPE A LA MISE EN APPLICATION DES VALEURS D'EGALITE ET DE
SOLIDARITE PAR SON EFFET REDISTRIBUTIF


Le Parti Socialiste défend :


LA FISCALITÉ FAMILIALE

Le Parti Socialiste souhaite que la fiscalité s'adapte à l'évolution de la famille.

En effet, dans un état démocratique, la fiscalité ne peut pas être un élément déterminant dans les choix de la vie privée.

En outre, au vu des mutations socio-économiques que traverse notre société, le Parti Socialiste entend porter un intérêt particulier aux familles monoparentales.

Dans ce cadre, le Parti Socialiste entend :


LA FISCALITÉ MOBILIÈRE

Depuis les années 80, la fiscalité sur les revenus du travail a augmenté de 20 %, tandis que la fiscalité sur les revenus du capital a baissé de 10 %.

La fiscalité pèse de plus en plus sur les revenus du travail dont l'assiette est moins mobile.

Le Parti Socialiste entend œuvrer à un rééquilibrage de la fiscalité en faveur des revenus du travail.

Dans ce cadre, le Parti Socialiste entend :


LA FISCALITÉ IMMOBILIÈRE

Si une plus grande équité est indispensable, il est également essentiel que l'adaptation de la fiscalité immobilière ne nuise pas à l'immeuble d'habitation familiale.

Le Parti Socialiste entend :

Le Parti Socialiste souhaite également que la fiscalité soit utilisée comme un instrument en vue de faciliter l'accès au logement pour les petits et moyens revenus.

Dans ce cadre, il entend :


LA FISCALITÉ ET LES PIÈGES À L'EMPLOI

Le Parti Socialiste refuse de cautionner tout système qui fait du chômeur le responsable de sa situation.

Sans réduire le problème à la seule fiscalité, il faut augmenter l'écart entre le salaire net et les allocations de chômage. A cet effet, le Parti Socialiste souhaite :



LA FISCALITE ET LES ENTREPRISES

Afin de favoriser l'autofinancement des entreprises, le Parti Socialiste souhaite réserver un sort fiscal plus favorable aux bénéfices réservés plutôt qu'aux bénéfices distribués.

En outre, il entend simplifier les démarches administratives et rééquilibrer la pression fiscale entre certaines entreprises.

Plus concrètement, le Parti Socialiste souhaite :


LES SERVICES PUBLICS

Les administrations peuvent jouer un rôle novateur ou de pionnier dans l'organisation de la société. En effet, des projets tels que la réduction du temps de travail, l'incitation à l'usage des transports en commun, le recrutement de personnes handicapées, la formation continuée des agents ont été mis en œuvre au sein des administrations.

Le Parti Socialiste souhaite que les administrations continuent à être un moteur des nouvelles revendications sociales.

A cet effet, le Parti socialiste demande :

En outre, la concurrence avec le secteur privé sur le marché de l'emploi fait apparaître des difficultés nouvelles de recrutement de fonctionnaires. Or, il est impératif que la fonction publique bénéficie de ressources humaines qui œuvrent à l'intérêt collectif.

Le Parti Socialiste souhaite promouvoir l'attractivité des charges publiques et sur les moyens à mettre en œuvre pour que les emplois publics soient considérés comme des filières d'emploi valorisantes.

L'ADMINISTRATION FISCALE ET LES CONTRIBUABLES

A l'aube du XXIème siècle, les pouvoirs publics doivent s'imposer en tant que seul garant de l'intérêt général. Ceci impose un fonctionnement performant et une capacité d'action efficace.

Néanmoins, les exigences nouvelles en matière de disponibilité des fonctionnaires et de rapidité du traitement de l'information doivent être assorties d'un réflexion sur la manière de valoriser le surcroît de travail engendré par les mesures adoptées.

Le Parti Socialiste souhaite :


LES ENTREPRISES PUBLIQUES

Les entreprises publiques sont depuis quelques années confrontées à une profonde modification du cadre légal et économique dans lequel elles remplissent leurs missions.

L'évolution européenne conduit à une libéralisation de plus en plus importante des marchés, qu'il s'agisse des télécoms, de l'énergie, des transports publics ou encore de l'activité postale.

Le Parti Socialiste considère que les entreprises publiques sont, dans leurs domaines respectifs, une branche essentielle des services publics fédéraux. A ce titre, il sera le défenseur de leur avenir.

Dans ce cadre, le Parti Socialiste entend :


© Friedrich Ebert Stiftung | technical support | net edition fes-library | Oktober 1999

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