Démocratie
Politique
Le droit
de vote et déligibilité doit être accordé
à tous les étrangers qui ont 5 ans de résidence
en Belgique.
Sociale
Le seuil
dinstallation dun Comité de Prévention
et de Protection du Travail (C.P.P.T.) doit être ramené
de 50 à 20 travailleurs, dès les élections
sociales de 2004.
La compétence
dun C.P.P.T. doit être étendue à lensemble
des soustraitants.
Les
délégués syndicaux doivent bénéficier
de la même protection contre les licenciements indus que les
représentants aux C.P.P.T. et aux Conseils dEntreprises.
Droit
de grève
Larticle
66 al.4 du Code Pénal qui permet de criminaliser les grévistes
doit être aboli; larticle 406 qui pénalise lourdement
les entraves à la circulation ne peut sappliquer aux
manifestations sociales.
Judiciaire
Laccès
à la justice doit être amélioré par un
relèvement substantiel du plafond de revenus donnant accès
à lassistance judiciaire gratuite. Réfugiés
Le droit
dasile ne peut être raboté; le droit à
léducation doit être garanti à tous les
jeunes présents sur le territoire.
Réfugiés
Le droit
dasile ne peut être raboté; le droit à
léducation doit être garanti à tous les
jeunes présents sur le territoire.
Services
publics
Outre
la relance des investissements publics évoquée plus
haut, ce sont tous les services publics qui doivent être refinancés
de manière à pouvoir jouer pleinement leur mission
de cohésion sociale, de garant dun développement
durable et de régulation de léconomie.
Toute
nouvelle privatisation est exclue.
LEtat
doit reprendre immédiatement un maximum de la dette SNCB
Pour
en savoir plus
Ce
nest pas la mondialisation qui pose problème
Cest
la manière dont elle est appliquée Si jouvre
à Bruxelles ou à Liège un atelier de tricot,
utilisant des fillettes de 10 ans payées 1 € lheure,
jaurais des ennuis! Jaurais beau revendiquer le
libreexercice de mon droit détablissement et de
mon droit dentreprendre et exhiber les contrats signés
par les enfants, rien ny fera: on fermera mon atelier.
Pourquoi
devrait-il en être autrement quand il sagit de sétablir
et de produire à létranger? Cest tout
le problème de la libéralisation à la sauce
de lOrganisation Mondiale du Commerce: elle ne veut rien
savoir des règles sociales édictées par
une autre organisation internationale, lO.I.T.
Il est
vrai que si lO.M.C. possède son propre tribunal,
lO.R.D., lOrgane de Règlement des différents,
capable dimposer ses vues, lO.I.T. ne peut pas donner
force de loi à ses conventions internationales du travail:
elle doit attendre le bon vouloir des Etats. La F.G.T.B. voudrait
que ça change.
LO.M.C.,
appuyée par lO.R.D., a déjà fait
appliquer quelques décisions particulièrement
scandaleuses. Exemples:
A la demande des Etats-Unis (agissant au nom de Chiquita, lex-United
Fruit) elle a interdit à lEurope de privilégier
les petits planteurs de bananes des pays ACP (Afrique-Caraïbe-Pacifique).
Ceci dans le cadre des échanges de biens (les suites
du Gatt);
Elle a exigé du Canada quil verse 20 millions de
dollars à Ethyl. Motif: le Canada a interdit lusage
dun additif toxique utilisé par Ethyl. Ce quEthyl
a considéré comme une sorte «dexpropriation»
de ses profits escomptés. En fait, cette décision
a été prise dans le cadre de lAlena, laccord
de libreéchangenord-américain, qui porte également
sur la libéralisation des investissements. Un tel accord
nexiste pas encore à lO.M.C. Les réactions
citoyennes ont en effet fait échouer lA.M.I., laccord
multilatérial sur les Investissements qui y était
négocié en secret;
Elle a interdit à lAfrique du Sud de fabriquer
à bas prix des médicaments contre le sida, dans
le cadre de lA.D.P.I.C, qui protège la propriété
intellectuelles (à condition quelle soit brevetée!)
Devant lénormité du scandale, la conférence
O.M.C. de Doha a annoncé une solution. Quon attend
toujours, car les multinationales de la pharmacie multiplient
les obstacles.
|
Europe
La Belgique doit
uvrer pour:
La généralisation
du vote à majorité qualifiée dans les matières
sociales et fiscales;
La reconnaissance
des droits syndicaux transnationaux;
Ladoption
rapide de la directive cadre sur les services dintérêt
général, un des piliers du modèle social européen
dont le financement ne peutêtre mis en péril par lapplication
des règles de concurrence;
La désignation
de «casques bleus sociaux» et dun Commissaire aux
restructurations, pendant social du Commissaire à la concurrence
Mondialisation
et coopération internationale
Coopération
belge
La Belgique
doit affecter 0,7 % de son produit intérieur brut (PIB) à
la coopération au développement.
Les programmes
de coopération impliquant les syndicats doivent rester fédéraux.
Pour
en savoir plus
LOMC
sattaque maintenant aux service
Après
le commerce de biens et la protection des investissements et
de la propriété intellectuelle, lO.M.C.
sattaque maintenant aux services, avec lAccord Général
sur le Commerce des Services (A.G.C.S.), qui nest pas
un accord, comme son nom semble lindiquer, mais un processus
dont lobjectif final est de libéraliser tous les
services.Y compris la location de main duvre étrangère.Dou
le ballon dessai lancé par certains représentants
américains qui se demandaient si le salaire minimum tel
quil existe en Belgique nest pas un frein à
cette activité («pourquoi louer les services dun
pakistanais sil faut lui payer le salaire minimum, comme
à un Belge?»).
Contrairement
à ce que disent certains, les services publics sont concernés.
Les seuls à échapper à lA.G.C.S.
sont en effet «les services fournis dans lexercice
du pouvoir gouvernemental» mais à condition quils
ne soient fournis «ni sur une base commerciale, ni en
concurrence avec un ou plusieurs fournisseurs de services»
Bref, à part larmée
Le processus
de négociations mené, pour tous les pays
de lUnion Européenne par un unique représentant,
le Commissaire Lamy est le suivant:
Chaque
pays fait connaître aux autres:
les services quil offre à la libéralisation:
les services quil demande aux autres Etats de libéraliser.
La F.G.T.B.
demande à lEurope ne pas laisser libéraliser
ses services publics et dintérêt général.
Elle estime aussi, avec logique, quil ne faut pas demander
aux autres de «libéraliser» des services,
écoles ou hôpitaux par exemple, quon prétend
garder publics chez soi.
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Pas
question de libéraliser les services publics!
Au Conseil
Central de lEconomie, les représentants patronaux
et syndicaux nont pas pu se mettre daccord sur un
avis commun sur la proposition de la Commission Européenne
relative au démarrage de lA.G.C.S., les premiers
chantant les louanges dune libéralisation des services
dont les seconds ne voient que trop bien les dangers.
Le groupe
syndical regrette la manière dont les consultations sont
organisées et dont les décisions sont prises:
les problèmes sont dune extrême complexité
mais les documents sur lesquels il faut se prononcer «sont
secrets et peuvent tout au plus être consultés»!
Le groupe
syndical insiste aussi sur le fait que «tous les secteurs
et services à vocation universelle doivent être
écartés du champs dapplication de lA.G.C.S.
et ne peuvent donc être soumis à la concurrence
internationale. Il sagit non seulement, de lenseignement,
des soins de santé et des services audiovisuels et culturels,
mais aussi de secteurs dutilité publique».
Les syndicats
sindignent du caractère irréversible des
engagements à prendre dans lAGCS ainsi que des
propositions de libéralisation du «marché»
des personnes, qui marquent un déclin du modèle
social européen. Dans la formule proposée, les
normes sociales devraient en effet être respectées
«sauf mention contraire».
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Respect
des normes fondamentales du travail
La Belgique
doit adopter une loi permettant de poursuivre sur son sol toute personne
violant les normes fondamentales du travail définies par lOrganisation
Internationale du Travail (O.I.T.): droit de se syndiquer et de négocier,
interdiction du travail des enfants et du travail forcé, respect
du principe de non discrimination selon le sexe, lorigine, les
conceptions philosophiques.
La Belgique
doit uvrer pour que le Bureau International du Travail (B.I.T.)
puisse rendre contraignant le respect de ces normes.
Accord
Général sur le Commerce des Services (A.G.C.S.)
Dans le
cadre de lA.G.C.S., la négociation pour la libéralisation
des services, menée sous légide de lOrganisation
Mondiale du Commerce,le Gouvernement doit tenir compte de la résolution
adoptée par la Chambre qui demande notamment que la Belgique:
· soppose
à toute demande (à des pays tiers) ou à toute
offre (concernant ses propres services) de libéralisation
de leau, de lenseignement, du logement, de la santé,
de laide aux personnes, de léducation, de la
formation, de la culture et de laudiovisuel;
· exige
linstauration dun principe de réversibilité
(actuellement, quand une libéralisation a été
décidée, aucune marche en arrière nest
possible, même si les conséquences sen avèrent
désastreuses pour les citoyens).