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[page-number of print ed.:20 (french part)] 7. Adaptation et avantages comparatifs des instruments UE dans les dispositions prises pour le passage de la région a laccord de libre-échange dans lâpres-Lomé Le passage à laccord de libre-échange (FTA) devrait commencer dune façon similaire à la Parité transitionnelle proposée pour lALENA, par une extension de ces préférences aux Caraïbes en échange de la réciprocité sur une base progressive ou relative. Avec pour objectif létablissement du statut de FTA pour lan 2005 et lextension de la parité aux pays des Caraïbes à partir de la fin de lan 2000, les pays Caraïbes pourraient commencer à offrir des degrés de réciprocité conformément aux dispositions du processus ALENA/FTAA sur la base de différents critères de préparation et de graduation. Pourvu que les différences de traitement ne soient pas telles quelles puissent avoir un impact négatif sur lintégration régionale, cette approche pourrait être viable. Les pays CARICOM proposent dores et déjà la réciprocité pour les pays CARICOM les plus développés (MDC) et la non-réciprocité pour les pays les moins développés (LDC), de sorte que le principe dun traitement spécial et différentiel est déjà accepté par CARICOM. Il est donc possible denvisager pour les Caraïbes un système à deux vitesses, comme cest le cas pour les ACP ainsi quon pourra le voir plus bas. Le concept de parité ne sera pas le même que pour lALENA, tout au moins à en juger par ce qui a été accordé au Mexique. La parité en ce sens doit être vue dans le cadre de FTA constituées avec lUE et offrant un traitement préférentiel plus important pour les règles dorigine, les normes et standards, le règlement des litiges et les conditions daccès au marché pour les services. Il est évident que lEEE constituerait lextrême limite mais que le modèle pourrait certainement se situer entre celui-ci et laccord de libre-échange conclu avec lAfrique du Sud. Il devrait également prendre en compte les besoins spécifiques de la région. On ne voit pas encore clairement sur quoi devrait se focaliser laide communautaire par rapport à dautres donateurs importants comme la Banque Mondiale, la BID et le PNUD au cours de cette période de transition. Ces institutions se trouvent fortement engagées dans plusieurs domaines désignés comme devant faire lobjet dune amélioration de la compétitivité. Dans lavenir, il semblerait que lassistance communautaire présenterait un avantage pour ce qui est de la restructuration de secteurs traditionnels dépendant de la protection de lUE tels le sucre et la banane ainsi que du renforcement du soutien de la dimension régionale dans la construction de la compétitivité domaine dans lequel lUE possède une expérience précieuse. A cet égard, il conviendrait daccorder une plus grande importance à lallocation régionale et il faudrait donner la priorité aux projets régionaux les plus aptes à propager les bénéfices à long terme de laide. Il est clair quà la lumière de la limitation et même de la réduction relative de laide apportée par lUE et par dautres instances, il faut accorder une plus grande importance à laccès aux marchés internationaux des capitaux. A lheure actuelle, le financement des besoins futurs en matière dinfrastructure dépasse les capacités des gouvernements. Le secteur privé doit donc jouer un rôle dans la mobilisation de capitaux supplémentaires au niveau local et international. Dans la majorité des pays, limportance du secteur privé est faible par rapport à lénormité de linvestissement nécessaire pour réaliser certains de ces projets. Une approche par le biais du secteur privé régional offre une solution. Cette question pourrait être examinée sous langle dune éven- [page-number of print ed.:21 (french part)] tuelle transformation de la Banque Caraïbe de Développement se tournant davantage vers le secteur privé et les marchés financiers internationaux dans un monde où laide tend à disparaître. Linformatique et les télécommunications constituent un autre projet qui devrait avoir une portée régionale et servir à renforcer les efforts nationaux ainsi que les avantages de la délocalisation dans la région. Dans le domaine des échanges, les mesures nécessaires à la prise en compte de la taille et du niveau de développement des pays sont les suivantes:
Concrètement, étant donné limportance du secteur des services pour les Caraïbes, les mesures suivantes pourraient être envisagées:
En même temps, une amélioration de la compétitivité dans le cadre de la délocalisation, grâce à une réduction des coûts des télécommunications et du transport, pourrait être abordée par le biais du fonds régional de coopération et par la création de liaisons avec les DOM-TOM. Les droits dexploitation de lignes pourraient être étendus pour les compagnies aériennes de la région sur une base préférentielle. Il est également possible denvisager un accès moins cher aux systèmes de réservation par ordinateur, aux installations de manutention du fret et aux comptoirs denregistrement. Dans le domaine des investissements, en assurant un accès plus sûr au marché, puisquil est basé sur la réciprocité, laccord de libre-échange devrait attirer davantage linvestissement direct étranger, mais des accords de double imposition prévoyant pour les investissements UE lexonération pour les revenus tirés des franchises dimpôts et dautres incitations accordées dans les Caraïbes pourraient aussi constituer un moyen dattraction. Pour certains secteurs comme lhôtellerie, où des investissements massifs sont nécessaires dans la région pour remettre en état les installations et léquipement afin de rester compétitifs, il sagirait là dune priorité. Dans le domaine de laide financière, les éléments suivants pourraient être envisagés:
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