ARCHIV FÜR SOZIALGESCHICHTE
DEKORATION

Archiv für Sozialgeschichte
Band XLII / 2002 - [Resumées]






Rita Röhr

La main-d’œuvre polonaise en RDA. Les bases juridiques et les modalités de son embauche


La contribution étudie la constitution des bases juridiques ayant permis l’emploi de travailleurs polonais dans les entreprises de RDA et éclaire la transformation des contrats de travail en s’appuyant sur le chiffre des travailleurs et la structure de l’emploi. L’analyse montre, d’une part, la nature des intérêts qui conduisirent à l’emploi de Polonais en RDA et, d’autre part, le rapport de force qui prévalut à la réalisation de ces intérêts. Les « organes compétents pour le travail et les salaires », intégrés respectivement dans les administrations économiques polonaise et est-allemande, furent les négociateurs de cette immigration. L’initiative de départ fut prise par la RDA. Celle-ci visait à une augmentation de la main-d’œuvre disponible afin d’accroître la production en exploitant les capacités maximales des installations préexistantes. À chaque époque, il y eut des raisons économiques qui s’opposaient à cette immigration ouvrière. Pour la RDA, la main-d’œuvre étrangère était coûteuse. On peut distinguer deux grandes formes d’immigration de main-d’œuvre polonaise en RDA. D’une part, il y eut une immigration qui se développa sur la base de l’accord de 1966 concernant les travailleurs transfrontaliers dans les entreprises de RDA situées dans les zones frontières de la Pologne. Le chiffre total des travailleurs pendulaires resta relativement constant du début des années soixante-dix jusqu’à la fin de la RDA, équivalent à un ordre de grandeur entre 3000 et 4000 personnes. D’autre part, une autre forme d’immigration fut parallèlement inaugurée par le traité de 1971. Le chiffre de ces travailleurs fut énormément fluctuant, entre 6000 et 8000 travailleurs annuellement.

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